Terre de rêve

Le blog de Chloé, illustratrice et écrivain jeunesse


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Moineaux pianistes

Impossible de faire la grasse matinée à cause d’un oiseau qui a eu la bonne idée de venir chanter juste sous ma fenêtre. Il ne chantait pas assez fort pour me faire lever mais assez pour m’empêcher de rêver. Je flottais dans cet état de demi-sommeil où l’esprit créatif reste en éveil.

Une image s’est imposée à mon esprit: celle d’oiseaux musiciens, posant leur petites pattes sur les touches d’un vieux piano. Aussitôt le chanteur sous la fenêtre s’en est allé comme s’il venait lui-même de me souffler l’idée. Quoi qu’il en soit je prends mes crayons, mon encre et mon pinceau. Et voilà !

Merci petit oiseau ❤

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Nouvel album en cours …

Je travaille actuellement sur un album illustré. Contrairement à Terre de rêve il ne s’agira pas  d’un recueil mais d’une histoire unique.

Mais cela signifie aussi beaucoup plus de dessins (environ une dizaine) pour illustrer ce nouveau conte.

L’ouvrage portera le titre du  » Marché enchanté« . Ce sera l’histoire d’une marionnette faite de porcelaine rêvant de se défaire de ses fils d’or qui la maintiennent prisonnière.Le conte abordera la question de l’émancipation ainsi que la quête du bonheur.

Je partage avec vous une page de mon carnet de croquis, en pleine recherche du visage de mon pantin tout sourire:

croquis visage pantin

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Quelques extraits:

« (…) C’était un clown de la nuit, vêtu d’un pyjama blanc et noir, au regard plein de douceur et d’espoir.
Quatre fils d’or le maintenaient en vie, quatre fils qui le faisaient danser jour et nuit.
Or, ce corps de bois abritait un cœur: une âme d’enfant, enfermée par erreur dans ce corps sans chaleur. Doué de parole il aimait interpeller les passants, et les questionner sur leur vécu de vivants. »

 

« (…) Il s’agissait d’une idée particulièrement robuste, aux racines profondes. C’était un désir inassouvi de liberté, une pulsion de vie, qui vint obséder le clown de jour, comme de nuit.
Désormais, il ne pensait plus qu’à se défaire de ces fils qui l’avaient toujours guidé – ces fils qui dirigeaient le moindre de ses mouvements – ces fils qui le maintenaient attaché à son maître comme un enfant – alors que lui, dans son cœur, se sentait déjà grand. «