Terre de rêve

Le blog de Chloé, illustratrice et écrivain jeunesse


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Jambes légères

Me revoilà parti sur le thème des jambes. C’est un sujet sur lequel je ne me lasse pas de travailler. Elle symbolisent le contact avec le sol, l’ancrage, le mouvement, la marche, l’avancé dans la vie, la danse aussi. Elle peuvent être gracieuse ou maladroite, lourde ou légère.

Ici ce sont des jambes de femme en accord avec l’esprit du printemps. A la fois naturelles et sensuelles elles arpentent le chemin de la vie en prenant garde de ne pas écraser sur leur chemin les beautés qui ont fleuri.

Suggestion: Idéal pour offrir à une jeune fille et célébrer la beauté qui ne doit pas être étouffée.

Retrouvez cette carte sur ma boutique: http://www.alittlemarket.com/photos/fr_carte_a_l_aquarelle_printemps_de_la_vie_-14104095.html

 

jambes


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Nouvel album en cours …

Je travaille actuellement sur un album illustré. Contrairement à Terre de rêve il ne s’agira pas  d’un recueil mais d’une histoire unique.

Mais cela signifie aussi beaucoup plus de dessins (environ une dizaine) pour illustrer ce nouveau conte.

L’ouvrage portera le titre du  » Marché enchanté« . Ce sera l’histoire d’une marionnette faite de porcelaine rêvant de se défaire de ses fils d’or qui la maintiennent prisonnière.Le conte abordera la question de l’émancipation ainsi que la quête du bonheur.

Je partage avec vous une page de mon carnet de croquis, en pleine recherche du visage de mon pantin tout sourire:

croquis visage pantin

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Quelques extraits:

« (…) C’était un clown de la nuit, vêtu d’un pyjama blanc et noir, au regard plein de douceur et d’espoir.
Quatre fils d’or le maintenaient en vie, quatre fils qui le faisaient danser jour et nuit.
Or, ce corps de bois abritait un cœur: une âme d’enfant, enfermée par erreur dans ce corps sans chaleur. Doué de parole il aimait interpeller les passants, et les questionner sur leur vécu de vivants. »

 

« (…) Il s’agissait d’une idée particulièrement robuste, aux racines profondes. C’était un désir inassouvi de liberté, une pulsion de vie, qui vint obséder le clown de jour, comme de nuit.
Désormais, il ne pensait plus qu’à se défaire de ces fils qui l’avaient toujours guidé – ces fils qui dirigeaient le moindre de ses mouvements – ces fils qui le maintenaient attaché à son maître comme un enfant – alors que lui, dans son cœur, se sentait déjà grand. «